terça-feira, 25 de abril de 2017

Três suspeitos do maior assalto já registrado no Paraguai morrem

Bandidos levaram o equivalente a R$ 120 milhões.

Três suspeitos morreram em confronto com policiais brasileiros.


Três suspeitos de participar do maior assalto da história do Paraguai morreram na tarde desta segunda-feira (24) em confronto com policiais brasileiros. No ataque a uma transportadora de valores, os bandidos levaram o equivalente a R$ 120 milhões.
Depois de 11 horas de buscas, policiais localizaram em São Miguel do Iguaçu, na fronteira com o Paraguai, alguns dos suspeitos do assalto milionário.
Os moradores ficaram no meio da ação policial. Para escapar do cerco, os bandidos chegaram a roubar uma viatura da PM. A 40 quilômetros dali, em Itaipulândia, a situação também ficou tensa.
Três suspeitos morreram nesta segunda em confrontos com a polícia. Outros dois ficaram feridos e foram presos. Os reféns foram libertados. A polícia apreendeu veículos blindados, armas e explosivos.
O ministro do Interior do Paraguai falou sobre o roubo.
Segundo com a Polícia Federal, o assalto teve características parecidas com ações criminosas de 2016 em Campinas e também em Ribeirão Preto.
“Esse é um roubo que precisa de um grande planejamento. Já aconteceu fatos similares no Brasil, no interior de São Paulo, ataques a empresas de proteção de valores com grupos fortemente armados”, disse Fabiano Bordignon, delegado da Polícia Federal.
Ciudad do Leste e Este e Foz do Iguaçu estão divididas apenas pela Ponte de Amizade. A empresa de valores assaltada está numa avenida central da cidade paraguaia, a quatro quilômetros do Brasil.
Durante a madrugada, os bandidos colocaram fogo em 13 carros em Ciudad del Este para despistar os policiais. Só depois eles assaltaram a transportadora de valores.
A polícia paraguaia informou a princípio que US$ 40 milhões foram levados, o equivalente a R$ 120 milhões.
Um policial paraguaio que tentou parar os bandidos foi morto. O tiroteio e as explosões assustaram os moradores.
Numa imagem, uma das viaturas da polícia paraguaia é alvo dos assaltantes. Os pontos em verde na lataria do carro são a mira a laser da arma dos bandidos.
Para conseguir entrar na transportadora, os assaltantes explodiram pelo menos dez bombas e outras cinco não foram detonadas, de acordo com a polícia paraguaia.
Foi um ataque forte, tanto que a parede da frente do segundo andar não resistiu e foi parar na rua.
As explosões atingiram também as casas vizinhas. Os bandidos subiram no telhado da casa da dona Angelina.
Url da matéria: http://g1.globo.com/jornal-nacional/noticia/2017/04/tres-suspeitos-do-maior-assalto-ja-registrado-no-paraguai-morrem.html

sexta-feira, 21 de abril de 2017

Attaque à Paris : ce que l'on sait de l'enquête

Ce vendredi, l'enquête se poursuit après l'attaque jeudi soir sur les Champs-Elysées, où un policier a été tué et deux autres blessés.

Des policiers, ce vendredi sur les Champs-Elysées © AFP / Philippe Lopez

Les forces de l'ordre continuent leurs investigations ce vendredi, au lendemain de l'attaque qui a fait un mort et deux blessés dans les rangs de la police jeudi soir sur les Champs-Elysées.
Que s'est-il passé ?
Le faits se sont produits vers 21h, jeudi soir. Sur les Champs-Elysées, des touristes font les courses dans les magasins ouverts le soir, d'autres dînent dans des brasseries. Quant aux policiers, chargés depuis des mois de sécuriser la plus célèbre avenue du monde, ils sont visibles dans leurs fourgons. Ce sont eux qui sont pris pour cible : "Un monsieur est arrivé en Audi A80, s'est garé derrière le camion. On a entendu des coups de feu, on croyait que c'étaient des pétards : il tirait sur la police, en fait", raconte un témoin.
L'agresseur utilise une arme automatique de type kalachnikov. Il tue un policier, en blesse sérieusement deux autres, et tente de s'enfuir en courant. Les policiers ripostent, et l'assaillant est abattu. Le quartier est alors bouclé, parce que les forces de l'ordre ignorent alors si l'homme a agi seul ou non, et si sa voiture est piégée ou pas.
Qui est l'auteur de l'attaque ?
L'assaillant a été identifié comme Karim Cheurfi, 39 ans, né à Livry-Gargan (Seine Saint Denis). L'homme a un profil de délinquant récidiviste : en 2005, il a été condamné à 15 ans de prison pour tentative d'homicide sur des policiers. Les faits remontent alors en 2001 : lors d'une garde à vue après des violences contre un gardien de la paix, il parvient à dérober l'arme d'un policier et tire.
Incarcéré depuis 2001, il est à nouveau condamné en 2008 et 2009 pour des violences commises en détention. En 2013, après 12 ans passés en prison, il bénéficie d'une liberté conditionnelle. Mais celle-ci est révoquée en 2014 après une nouvelle condamnation pour un cambriolage. Il sort à nouveau de prison en octobre 2015, sous le coup d'un sursis avec mise à l’épreuve.
Surtout, il y a à peine deux mois, le 23 février dernier, il menace à nouveau de s'en prendre à des policiers : il est interpellé et placé en garde à vue. Mais les éléments contre lui sont insuffisants, et il est relâché. Le parquet de Paris ouvre dans la foulée une enquête pour entreprise terroriste individuelle. Mais celle ci n'a pas abouti avant son passage à l'acte.
Est-il lié au groupe Etat Islamique ?
L'homme n'était pas "fiché S", mais il était suivi par la Direction générale de la sécurité intérieure. A ce stade, sa radicalisation ne fait aucun doute, selon le parquet de Paris, qui évoque une référence à "Daech" dans un mot manuscrit retrouvé sur les lieux du crime.
Mais la revendication de l'attentat, diffusée très rapidement jeudi soir par le groupe terroriste, a semé le trouble. Elle fait référence à un certain Abou Youssef Al Baljiki, surnommé "Youssef le Belge". Un nom et une nationalité qui ne collent pas avec Karim Cheurfi. Cette revendication utilise aussi en arabe le mot muqatil ("combattant") qui signifierait que l'homme a pu avoir pris par déjà à des combats sur le terrain.
Cette revendication intervient alors que les services de polices sont aussi sur un signalement venu de Belgique, d'Anvers. Un signalement non pas lié aux questions de terrorisme mais à du grand banditisme. Des armes, des cagoules et un billet de train vers Paris ont été retrouvés chez lui jeudi matin. Mais l'homme en question s'est ce vendredi matin présenté dans un commissariat d'Anvers. Ce n'est donc pas l'assaillant.
Plusieurs questions tournent autour de cette revendication : d'une part, Karim Cheurfi a-t-il agi sur des ordres venant de Daech ou était-il un tueur solitaire ? Jusqu'à présent, le groupe Etat Islamique n'a jamais revendiqué de façon opportuniste un attentat. D'autre part, cette revendication est-elle une erreur ? Un leurre destiné à désorienter les enquêteurs ? Très peu probable, jugent unanimement les spécialistes contactés ce vendredi.
Qui est Abou Youssef el Belgiki dont le groupe Etat islamique était visiblement prêt à revendiquer l'action ? S'agit il d'un autre homme toujours dans la nature et qui avait prévu de passer à l'acte lui aussi ou serait sur le point de le faire ? Une question qui amène les enquêteurs à examiner avec prudence et inquiétude cette revendication.
Karim Cheurfi a-t-il agi seul ?
Des perquisitions ont eu lieu vendredi matin en Seine-et-Marne où vivait Karim Cheurfi. Trois personnes ont été placées en garde à vue. Les enquêteurs cherchent ainsi à identifier d'éventuels complices, ou des soutiens logistiques, comme la fourniture d'armes, puisque l'assaillant a attaqué à l'aide d'un fusil d'assaut, qu'un fusil à pompe et plusieurs armes blanches ont été retrouvés dans sa voiture.
url: https://www.franceinter.fr/justice/attaque-a-paris-ce-que-l-on-sait-de-l-enquete

21 de abril - Dia das Polícias Civis e Militares


Imagens: internet e arquivo pessoal - Edição: Israel P. Coutinho

DECRETO-LEI Nº 9.208, DE 29 DE ABRIL DE 1946

Institui o Dia das Policias Civis e Militares, que será comemorado a 21 de abril.

O Presidente da República,

    Considerando que entre os grandes da história pátria que se empenharam pela manutenção da ordem interna, a vulta a figura heróica de Alferes Joaquim José da Silva Xavier (Tiradentes) o qual, anteriormente aos acontecimentos que foram base de nossa Independência, prestara à segurança pública, quer na esfera militar quer na vida civil, patrióticos serviços assinalados em documentos do tempo e de indubitável autenticidade;
    Considerando que a ação do indômito protomártir da Independência, como o soldado da Lei e da Ordem, deve constituir um paradigma para os que hoje exercem funções de defesa da segurança pública, como sejam as polícias civis e militares, às quais incumbe a manutenção da ordem e resguardo das instituições:
    Usando da atribuição que lhe confere o art. 180 da Constituição,
DECRETA:   
    Artigo único. Fica instituído o Dia das Polícias Civis e Militares que será, comemorado todos os anos a 21 de Abril, data em que as referidas corporações em todo o país realizarão comemorações cívicas que terão como patrono o grande vulto da Inconfidência Mineira.

Rio de Janeiro, 29 de Abril de 1946, 125º da Independência e 58º da República.

EURICO G. DUTRA
Carlos Coimbra da Luz.

Este texto não substitui o original publicado no Diário Oficial da União - Seção 1 de 02/05/1946
Publicação:
Diário Oficial da União - Seção 1 - 2/5/1946, Página 6551 (Publicação Original)

quinta-feira, 20 de abril de 2017

18th anniversary of Columbine High School Massacre

Remembering Columbine, 18 years later


The Columbine High School massacre was a school shooting that occurred on April 20, 1999, at Columbine High School in Columbine, an unincorporated area of Jefferson County in the American state of Colorado. In addition to the shootings, the complex and highly planned attack involved a fire bomb to divert firefighters, propane tanks converted to bombs placed in the cafeteria, 99 explosive devices, and carbombs. The perpetrators, senior students Eric Harris and Dylan Klebold, murdered 12 students and one teacher. They injured 21 additional people, and three more were injured while attempting to escape the school. The pair subsequently committed suicide.
Although their precise motives remain unclear, the personal journals of the perpetrators document that they wished their actions to rival the Oklahoma City bombing and other deadly incidents in the United States in the 1990s. The attack has been referred to by USA Today as a "suicidal attack [that was] planned as a grand—if badly implemented—terrorist bombing." The massacre has been reported as "the deadliest high school shooting in US history."
The massacre sparked debate over gun control laws, high school cliques, subcultures, and bullying. It resulted in an increased emphasis on school security with zero tolerance policies, and a moral panic over goth culture, gun culture, social outcasts (even though the perpetrators were not considered outcasts), the use of pharmaceutical anti-depressants by teenagers, teenage Internet use, and violence in video games.
url: https://en.wikipedia.org/wiki/Columbine_High_School_massacre

terça-feira, 18 de abril de 2017

Tudo o que você precisa saber sobre o poderio nuclear da Coreia do Norte

O arsenal de Kim Jong-Un é poderoso o suficiente para tirar o sono do Ocidente?

Veículo de subartilharia norte-coreano: poder de fogo é real? – Foto: AU/af/KCNA
Maurício Brum  especial para a Gazeta do Povo 

Neste final de semana, em uma nova tentativa de demonstração de força, a Coreia do Norte voltou a testar mísseis balísticos. A ameaça do país é, um dia, utilizar essas armas para transportar ogivas nucleares, podendo chegar até os Estados Unidos. Mas, como já havia ocorrido anteriormente, o teste foi um fracasso: os mísseis de Kim Jong-Un caíram no mar menos de 5 segundos após seu lançamento. Com as tensões crescendo entre as duas Coreias e os EUA prometendo uma resposta ativa caso a ditadura norte-coreana faça uso de armas nucleares, velhas perguntas voltam à tona: quanto das ameaças de Kim Jong-Un é real e quanto é blefe? O país realmente tem um arsenal atômico capaz de assustar o Ocidente? Confira abaixo.
País tem tecnologia nuclear desde os anos 50
Embora só tenha começado a representar uma ameaça concreta recentemente, após deixar de seguir o Acordo de Não-Proliferação Nuclear em 2003, o programa nuclear da Coreia do Norte já tem quase seis décadas. O país começou a se aproximar da tecnologia em 1959, após a assinatura de um acordo de cooperação com a União Soviética, e em 1962 já havia construído a planta de pesquisas científicas de Yongbyon, localizada cerca de 90 quilômetros ao norte da capital, Pyongyang. A planta de Yongbyon é utilizada até hoje para produzir material físsil – fundamental para usinas elétricas nucleares, mas também potencialmente capaz de ser utilizado em bombas, por produzir reações em cadeia.
Construída com ajuda soviética e renovada ao longo das décadas, Yongbyon continua a ser o elemento central no programa nuclear norte-coreano. Além disso, por ser a origem dos materiais utilizados em seus armamentos, a planta vem sendo utilizada como moeda de troca nas negociações com os Estados Unidos. Desde 2007, o país hoje governado por Kim Jong-Un já prometeu encerrar as operações em Yongbyon em mais de uma ocasião, sempre exigindo ajuda externa em troca, mas cada novo acordo voltou a ser deixado de lado pela Coreia do Norte, que voltou a reativar a planta após as conversas iniciais.
O arsenal atômico é real?
Devido à censura e ao isolamento que cercam as atividades norte-coreanas, as informações envolvendo o arsenal nuclear do país são repletas de mistério. No entanto, as principais agências científicas e de Inteligência que monitoram o uso de tecnologia nuclear no mundo já concordam que o país possui algum armamento do tipo em mãos. A grande questão não é se Kim Jong-Un tem armas nucleares em seu estoque, mas quantas ele possui.
A Federação de Cientistas Americanos (FAS, na sigla em inglês), considera que o país deva ter menos de dez ogivas de plutônio, estimativa que também é mantida pelo Instituto de Pesquisa da Paz Internacional de Estocolmo. Alguns especialistas, porém, acreditam que os números possam ser muito maiores. O Instituto pela Ciência e Segurança Internacional, presidido pelo americano David Albright, ex-inspetor da Agência Internacional de Energia Atômica, estimou que os coreanos poderiam ter até 48 ogivas sob seu controle ao final de 2016.
Qual o poder das armas norte-coreanas?
É importante distinguir o teste fracassado deste final de semana de um teste nuclear de verdade: o que a Coreia do Norte tentou lançar – e não conseguiu – foi um míssil balístico, que no futuro poderia ser utilizado para transportar ogivas nucleares, mas desta vez não estava carregado. Os testes balísticos norte-coreanos são muito comuns, e têm falhado com frequência: normalmente, seus mísseis acabam caindo no mar, incapazes até mesmo de chegar no Japão, a cerca de mil quilômetros de distância.
Os testes nucleares são muito mais raros: oficialmente, o país realizou apenas cinco deles até hoje. Embora sejam poucos, eles têm aumentado a frequência nos últimos anos: após testes realizados esporadicamente em 2006, 2009 e 2013, a Coreia do Norte registrou duas explosões nucleares apenas no ano passado. Mais do que isso: especula-se que um novo teste deva acontecer em breve. Analisando imagens de satélite do início deste ano, o New York Times publicou na última quarta-feira que o país prepara sua sexta explosão, mas a dimensão do teste é rodeada de dúvidas: “ninguém fora da Coreia do Norte sabe com certeza o que vai acontecer ou quão grande será a explosão”, diz o texto.
O programa norte-coreano realiza seus testes sempre no subsolo, em túneis escavados sob o Mantapsan, uma montanha de 2,2 mil metros de altitude localizada no nordeste o país. Segundo especialistas, as fotografias de satélite indicaram grande atividade nos arredores do Mantapsan, do tipo que costuma ocorrer antes de um novo teste. As explosões, que ocorrem sempre em data secreta, acabam sendo detectadas pelos Estados Unidos e pelo Japão por produzirem abalos sísmicos, que são registrados pelos mesmos equipamentos que medem as forças de terremotos.
A dimensão do tremor causado pela explosão também permite estimar o tamanho da bomba, sugerindo que o programa norte-coreano está desenvolvendo armamentos cada vez mais poderosos: a primeira explosão, em 2006, gerou um abalo equivalente a apenas 0,7 quiloton (unidade que equivale a mil toneladas de dinamite); já a bomba testada em setembro do ano passado foi estimada em até 30 quilotons – o dobro da bomba utilizada pelos EUA em Hiroshima, na Segunda Guerra Mundial.
Por que o teste falhou?
Não é a primeira vez que um míssil balístico da Coreia do Norte cai no mar. As teorias são várias: incompetência, sabotagem interna ou externa, e até mesmo um fracasso deliberado – o lançamento não seria para atacar, e sim para mandar uma mensagem. Desta vez, porém, os Estados Unidos se apressaram a divulgar uma declaração oficial sobre a falha: “o presidente e sua equipe militar estão cientes do mais recente lançamento malsucedido da Coreia do Norte. O presidente não fará comentários adicionais”, disse Jim Mattis, Secretário de Defesa de Donald Trump.
A atípica rapidez dos EUA em se manifestar a respeito do teste fracassado fortaleceu a tese de que os norte-americanos teriam exercido alguma influência sobre a falha. “Acredita-se fortemente que os Estados Unidos, através de métodos cibernéticos, foi bem sucedido em interromper os testes e fazê-los falhar”, disse o ex-secretário de Relações Exteriores da Grã-Bretanha, Malcolm Rifkind, em entrevista à BBC.
Não seria a primeira vez que os norte-americanos se valem de cyber ataques para prejudicar os projetos militares de seus adversários: em 2012, o programa nuclear do Irã teve grande parte de seus dados e equipamentos danificados após seu sistema ser invadido pelo vírus Stuxnet, que teria sido desenvolvido secretamente pelos EUA em parceria com Israel.
Eles podem atacar os Estados Unidos?
A maioria dos mísseis desenvolvidos pela Coreia do Norte são de curto alcance – poderiam atingir a vizinha Coreia do Sul e, talvez, o Japão, mas são incapazes de chegar aos Estados Unidos. O governo de Kim Jong-Un, porém, afirma já ter desenvolvido dois mísseis, conhecidos como KN-14 e KN-08, capazes de atingir distâncias de até 11,5 mil quilômetros, autonomia suficiente para atingir praticamente qualquer ponto dos Estados Unidos.
Para muitos especialistas, os testes norte-coreanos não representam um poderio real, mas um blefe com o objetivo de mandar um sinal – não apenas aos Estados Unidos, mas também à China, que recentemente impôs sanções à compra de carvão norte-coreano. “Talvez eles estejam tentando mandar uma mensagem de que não são tão dependentes da China como alguns de nós poderiam pensar”, comentou o deputado republicano Mac Thornberry, Presidente do Comitê do Congresso Americano sobre as Forças Armadas.
A Coreia do Norte já usou suas ameaças nucleares no passado para obter vantagens: em 2007, por exemplo, prometeu encerrar as atividades na planta nuclear de Yongbyon em troca de combustível. Coreia do Sul, EUA, China, Japão e Rússia enviaram 50 mil toneladas de combustível, mas o então ditador Kim Jong-Il (pai de Kim Jong-Un) não cumpriu sua parte no acordo e reativou Yongbyon pouco tempo depois.
Até hoje, nem o KN-14 nem o KN-08 foram testados oficialmente, aumentando as dúvidas sobre se tudo não passa de um blefe para assustar os americanos. Para Jeffrey Lewis, diretor do Programa de Não-Proliferação para a Ásia Oriental, na Califórnia, os testes podem estar fracassando, mas é apenas questão de tempo para a Coreia do Norte desenvolver um míssil intercontinental: “não importa que seja hoje ou amanhã, ou na semana que vem, ou no ano que vem – é nesta direção que estamos indo”, disse, em entrevista ao Washington Post.
url da matéria: http://www.gazetadopovo.com.br/ideias/tudo-o-que-voce-precisa-saber-sobre-o-poderio-nuclear-da-coreia-do-norte-cdka4qxemcfat9mfzp2sye9x1 

segunda-feira, 17 de abril de 2017

Chocante: homem mata idoso e divulga ao vivo no Facebook

Homem executa idoso com disparo e divulga assassinato ao vivo no Facebook, falando de sua motivação.

imagem: reprodução

Um homem identificado como Steve Stephens postou em seu Facebook uma execução ao vivo. O vídeo mostra ele abordando e atirando em um idoso, além de ameaçar outras pessoas nas ruas dos Estados Unidos, neste domingo. O criminoso alega ter feito outras vítimas.
No perfil de Steve, ele que se apresenta como Steve Steve, há o vídeo que está viralizando, onde ele cita o nome de uma mulher, Joy Lane, e diz à vítima que essa mulher é a culpada por ele estar sendo morto.
Após isso, o homem engatilha a arma e dispara em um idoso de 78 anos, chamado Robert Goodwin, que não resistindo ao ferimento à bala, faleceu.
A polícia procura o homem que afirma que não irá parar enquanto sua mãe e sua namorada não procurarem por ele.
Ele informou também que trabalha para o Beech Brook, uma organização em Cleveland que fornece apoio a jovens.
Não se sabe ainda se o criminoso tem algum distúrbio mental e quais são todas as motivações para o crime, exceto as que ele vai postando em sua rede social.
O jornal Cleveland divulgou o crime na primeira página e informa que o crime aconteceu por volta das 2 horas da tarde, deste domingo (16). O mesmo veiculou que Stephen está mudando o status no Facebook o tempo todo e afirma em comentário que já matou mais de 15 pessoas. Ele diz que está com problemas em seu relacionamento com Joy Lane e com outros membros da família.

Polícia
O crime ocorreu na região 635 E. 93, no estado de Ohio, Cleveland e a polícia já está a postos para parar Steve.
Por hora, a Cleveland Police (Polícia de Cleveland), se pronunciou no Twitter, divulgando foto e características do suspeito: um homem barbudo, careca e usando uma camisa escura de listras.
Apesar de Steve ter dito que fez outras vítimas, a polícia ainda não tem evidências de outros assassinatos e pede que ninguém se aproxime dele que é perigoso, está armado e roda pelas ruas em um Ford Fusion na cor branca. A polícia também pede que, se avistado, deve-se entrar em contato imediatamente com a polícia (através do telefone da polícia da região, que é o 911) para fornecer a localização.
O vídeo já foi retirado do site, a pedido da polícia para não incentivar a criminalidade.
O chefe de polícia Calvin Williams não descarta a possibilidade de outras vítimas de arma de fogo dessa tarde de Domingo, tenham sido obra de Steve.
Fonte da matéria: http://br.blastingnews.com/

quinta-feira, 6 de abril de 2017

Decisão do STF que cassa direito de greve de carreiras policiais é criticada por juristas


imagem: reprodução
É inconstitucional a greve de agentes da Polícia Federal, Civil, Militar, Rodoviária Federal, Ferroviária Federal, Corpo de Bombeiros Militares e demais funcionários que atuem na Segurança Pública. Foi esse o entendimento da maioria do Supremo Tribunal Federal composta pelos ministros Alexandre de Moraes, que puxou a divergência, Luís Roberto Barroso, Luiz Fux, Dias Toffoli, Ricardo Lewandowski, Gilmar Mendes e Cármen Lúcia.
O julgamento que, na prática, equiparou as carreiras policiais às militares no que se refere a restrição de direitos gerou intensas críticas no meio jurídico. No campo do direito trabalhista, violou o direito fundamental de mobilização dos trabalhadores. Para a Juíza do Trabalho e colunista do Justificando Valdete Souto Severo, “na decisão proferida, que tem repercussão geral reconhecida, uma vez mais o direito constitucional de greve é vedado e justamente pelo órgão guardião da Constituição”.
“Os servidores que atuam na área de segurança pública estão com seus salários parcelados ou atrasados, com péssimas condições de trabalho e expostos a extrema violência, concreta e simbólica. A decisão do STF, infelizmente, poderá aguçar a sensação de injustiça e desrespeito que esses seres humanos certamente já provam” – afirmou Valdete.

“Greve é fato social, assimilado e disciplinado pelo Estado, justamente para impor limites ao seu exercício. Greve é grito de gente desesperada por justiça, é tumulto, é paralisação integral do trabalho. Greve atrapalha, retira da zona de conforto, convoca a pensar na sociedade que temos e naquela em que realmente queremos viver. A conquista de direitos sociais dificilmente beneficia apenas a categoria que luta, pois toda a sociedade avança, quando os trabalhadores melhoram sua condição social”.
– Valdete Souto Severo

Especialistas que acompanham de perto a rotina dos trabalhadores também lamentaram a decisão. Rafael Alcadipani, professor de Estudos Organizacionais da FGV-EAESP e com pesquisa voltada para as carreiras policiais, avaliou que “a decisão mostra que a única preocupação é punir e limitar os direitos de policiais. Não se vê ações de governos e da justiça para melhorar as condições de trabalho e diminuir a grande precariedade do trabalho de policiais no Brasil”.
Na visão de Renato Sérgio Lima, diretor do Fórum Brasileiro de Segurança Pública, a decisão “terá impactos diretos, de início, na reforma da previdência”. Para ele, a proibição do direito de greve equiparou as carreiras policiais às carreiras militares, que contam com plano especial de aposentadoria. “A decisão pressiona a proposta da previdência a ceder ainda mais do que inicialmente feito, quando retirou os militares federais e estaduais da reforma” – afirmou, ao avaliar o impacto político nas reformas propostas pelo governo atual, que embora tenha atuado por essa decisão, pode ter dado um tiro no pé.
Para a Segurança Pública, a decisão é preocupante e uma ducha de água fria na discussão da desmilitarização das polícias. Na avaliação do Delegado de Polícia no Rio de Janeiro, Doutor em Direito e integrante do Movimento Policiais Antifascismo Orlando Zaccone, “a militarização da segurança pública no Brasil chega no seu ápice. O STF colabora na militarização da segurança pública ao tratar policiais como militares”. A favor do direito de greve votaram os ministros Edson Fachin, Rosa Weber e Marco Aurélio.

Decisão do Supremo ignorou Constituição e Tratado Internacional ratificado pelo Brasil

Além disso, a decisão ignorou que a Constituição veda a greve somente para militares, como também não considerou a Convenção nº 151 e a Recomendação nº 159 da Organização Internacional do Trabalho, ambas de 1978 e ratificada no Brasil em 2000 como o Decreto Legislativo nº 206, que trata dos direitos trabalhistas de funcionários públicos.
O Delegado de Polícia em São Paulo, Doutor em Direito e Professor de Direito Penal da PUC/SP Edson Luís Baldan explicou que “esse diploma supranacional não vedou o direito de greve de policiais, apenas estabelecendo que caberia ao legislador nacional disciplinar como esse instrumento reivindicatório seria utilizado por essa categoria especial de servidores públicos. Igualmente o legislador ordinário não cumpriu a determinação, ínsita do artigo 37, VII, da Constituição Federal, para regulamentar a paralisação de servidores alocados em serviços públicos essenciais”.

“Se a segurança pública, em tese, pode ganhar com essa decisão, certamente perde a segurança jurídica dos administrados, agora definitivamente submissos a um poder legisferante usurpador em que se auto-investiu o Supremo Tribunal Federal” – criticou Baldan.
url da matéria: http://justificando.cartacapital.com.br/2017/04/05/decisao-do-stf-que-cassa-direito-de-greve-de-carreiras-policiais-e-criticada-por-juristas/